Les meilleurs choses ont une fin. Depuis 22 ans, j’exerçais ce beau métier de journaliste. Et je l’exerçais de la meilleure des façons : en tant que pigiste. Gagner sa vie en découvrant tous les jours des idées nouvelles et en interviewant des gens très souvent intéressants, c’est déjà incroyable. Mais le faire avec la liberté d’un pigiste, c’est imbattable. Je suis heureuse qu’en 1996, quand je suis rentrée des Etats-Unis, aucune rédaction n’ait voulu m’engager. Vraiment. Du coup, je me suis lancée dans la pige et je n’ai jamais eu aucun regret (plus tard, deux offres de postes en rédaction ont été très faciles à refuser tant j’étais amoureuse de cette liberté).
Pour mon dernier article, publié dans La Tribune il y a deux semaines, je me suis fait plaisir avec un long dossier sur les neurosciences, ou plus exactement les sciences cognitives, qu’on mitonne actuellement à toutes les sauces. Stanislas Dehaene pour ma dernière interview en face à face, ça me plait bien! J’espère avoir fait oeuvre utile, en démystifiant quelques idées. Mais restons modeste. Je vous laisse juge. L’article est à lire ici : La Tribune 12 octobre 2018
Et maintenant? Après cinq ans d’études, rendues possibles par la flexibilité de la pige notamment, me voici psychologue clinicienne. Sans transition, j’ai commencé voici deux mois à exercer ce nouveau métier auprès de personnes âgées vivant à domicile.
Pour un travail en master 1, j’avais comparé l’interview journalistique et l’entretien psychologique, deux exercices à priori très différents. Et je concluais, « Que se passe-t-il lorsqu’une journaliste cherche à devenir psychologue ? Il me semble que ces deux professionnels jouent un rôle actif de façon très différente. Là où le journaliste doit poser des questions pointues et obtenir « à tout prix » des informations concrètes en conservant toujours un point de vue critique, le psychologue est à l’écoute d’un discours subjectif qu’il accueille avec bienveillance et sans jugement, en restant à l’écoute de son propre ressenti et en cherchant à acquérir une compréhension complexe à plusieurs niveaux. Il me semble donc que les principaux défis du journaliste qui veut devenir psychologue sont d’apprendre à contrôler sa curiosité, à rester en retrait, à laisser l’autre parler librement et à écouter son propre ressenti tout en s’appuyant sur des connaissances théoriques nouvelles. » A voir si, au fil des prochains mois, je parviens à relever ces défis.
Et il n’est pas impossible que je trouve un jour le moyen de mélanger ces deux métiers que j’aime…
Voici un article publié dans le numéro d’avril du magazine Innovation Review sur les efforts des grands organismes de recherche publique pour valoriser les projets de leurs chercheurs.
Pour reprendre le chapo. «Exploitation des brevets, création de start-up et recherche partenariale sont les trois piliers de la valorisation de la recherche publique. Pour améliorer l’efficacité de leur action, les organismes publics s’intéressent de plus en plus aux besoins des entreprises plutôt que de chercher une application à une recherche « sur étagère ».»
Aux côtés d’une vingtaine de « majors » de la promotion immobilière, une multitude d’acteurs mènent des opérations immobilières de toutes tailles dans cette période d’effervescence. Avec une forte tendance à de grands projets pensés dans leur globalité en mélangeant bureaux, logements et commerces.
La Tribune 29 juin 2017 Promoteurs immobiliers et ville de demain
A relire dans La Tribune datée du 29 juin 2017, cet article qui a été une découverte passionnante. Cinq pages aujourd’hui, c’est bien. Mais c’est rien. Ca résume le bonheur et la frustration de faire ce métier.
John Riddel ou la persévérance récompensée. Après des années de travail, le Jardin des Vents est sorti de terre à Castelnaudary. Inauguré voici presqu’un an, ce jardin est éminemment fédérateur, des petits écoliers de maternelle aux personnes âgées, de familles en difficulté aux travailleurs handicapés du foyer mitoyen, de lycéens en pause déjeuner aux élèves en horticulture. Découvrez son histoire dans cet article pour le Lien Horticole.
Le jardin des vents – Lien horticole n- 1014 du 10 mai 2017
Le Réseau C.U.R.I.E., mandaté par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, réalise désormais une enquête nationale annuelle sur la valorisation et les partenariats de la recherche publique. La France se dote ainsi d’un indicateur de performance interne et d’un outil de comparaison internationale.
A lire dans le magazine Innovation Review, Enquête sur la valorisation de la recherche publique
Et pour continuer sur le thème engagé la semaine dernière, voici un article publié cette semaine dans La Tribune sur la difficile collaboration entre les métropoles et les territoires, notamment à travers le prisme du Pacte Etat-métropoles et de ses pactes d’innovation qui comportent un volet sur la collaboration territoriale.
Alors, comment les pactes d’innovation sont-ils perçus par les territoires ? « Tout le monde va s’en saisir car c’est le sens de l’histoire. Mais les élus craignent un effet pot de terre contre pot de fer. Les contrats de réciprocité ont été une manière d’explorer le sujet. Avec le volet coopération des pactes, c’est devenu une obligation. Mais le fait que toutes les métropoles n’y seraient pas venues naturellement sans cette obligation en dit long. Il y a une demande des territoires, il ne faudrait pas la décevoir. »
Les élus urbains parlent aux candidats présidentiels. Considérant leurs territoires comme l’avenir économique de la France, les élus urbains exigent leur autonomie financière pour gérer leur destin dans la cohérence. C’est ce qu’ils ont affirmé lors des premières Journées nationales de France urbaine à Arras les 23 et 24 mars. Une revendication phare parmi 30 propositions réunies dans un manifeste qui sera remis aux candidats présidentiels dès lundi.
Et sur le même thème, une interview avec le président de France urbaine et maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, paru hier dans La Tribune, version papier
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Après plusieurs mois de silence, je mets les bouchées doubles. La journée de la Femme a eu lieu il y a une semaine, mais je ne poste que maintenant cette interview avec Marie-Claire Capobianco de BNP Paribas qui annonçait à cette occasion l’initiative #ConnectHers.
« Nous accompagnons tous les entrepreneurs mais nous faisons aussi des focus sur certaines typologies et c’est précisément le cas de l’entrepreneuriat féminin parce qu’il n’a pas la place qu’il devrait avoir. Cette trop faible représentation prive notre pays d’une source de croissance. Certaines études de l’OCDE chiffrent ce potentiel inexploité à 0,4% par an. Au-delà, il est aussi question de la place des femmes dans la société, sujet auquel je suis naturellement sensible. »
La stratégie de propriété industrielle est centrale à tout projet de recherche. Mais le brevet n’est pas une fin en soi. Pour qu’il soit exploité, il faut qu’il rencontre le besoin d’un industriel. A toutes les pistes pour valoriser les brevets vient s’ajouter un tout nouvel outil : la bourse aux brevets de l’INPI. Tour d’horizon de quelques brevets disponibles à l’exploitation.